-
La Montagne Pelée - Ascension par l'Aileron
Ascension de la Montagne Pelée
par l’Aileron
Un album de photos par Elise (Avril 2014)
Le panneau sur l'aire de stationnement en venant de Morne Rouge
et un panorama de là-haut (Cliquer pour agrandir)
A consulter (entre autres) :
Une petite brochure diffusée gratuitement, sur les
" Sentiers de la Montagne Pelée "
éditée par l'ONF
Egalement
sur le site de l'ONF
(mais plus pratique ...)
***Randonnée pédestre à la Montagne Pelée
par le PNRM :
Un extrait de
« La Martinique par Mornes et Vallées »d’Henri Titina ( Imprimerie Absalon, Mai 2005)
Un témoignage très personnel et très riche par Henri Titina, président d’honneur du « Club des randonneurs » de 1964 à 1971 :« LA MONTAGNE PELÉE
Notre randonnée suivante est la Montagne Pelée. Plusieurs circuits nous ont intéressés pour la visite de la Pelée. L'ascension par l'Aileron au Morne-Rouge, des hauteurs Bourdon au Lorrain, celle de la rivière Falaise, celle de Grand-Rivière et enfin la descente par la Grande-Savane du Prêcheur. Nous ne les passerons pas toute en revue, nous nous contenterons des aspects qui nous ont parus les plus intéressants.
En sortant du Morne-Rouge, nous prenons la route qui nous mènera au premier refuge. Sur le grand parking, dernières recommandations. Certaines chaussures ne nous paraissent pas trop adaptées. Enfin, nous commençons l'ascension en contournant le relais de télévision avant de gravir la première pente de l'Aileron. Nous regrettons de ne pas trouver le temps de grappiller les quelques framboises rouges qui tout autour du parking nous font un clin d'œil. La montée est raide et le ravinement sévère. Les pierres ponces roulent sous nos pieds, quelques efforts sont nécessaires, car nous devons nous accrocher aux gros blocs en souhaitant qu'ils n'échappent à nos mains malhabiles. Nous retrouvons notre souffle au sommet de l'Aileron et nous admirons le paysage : la baie de Saint-Pierre, le massif des Pitons jusqu'à la Caravelle. Ce jour-là, le temps est assez clair pour nous permettre de voir Sainte-Lucie, et même Saint-Vincent cachée en partie par le cap Salomon. Un sentier plus facile nous conduit au 2e refuge, le long de la caldeira sur une crête après un léger effort.
Nous arrivons au refuge placé au milieu d'un plateau surplombant la caldeira bordée à l'Est par le morne Macouba. Tout le long du plateau, la végétation présente un certain charme avec ses mousses de couleur de fougères, de lycopodes et d'ananas montagne. Les tiges qui émergent des feuilles donnent l'impression d'être artificielles. Les randonneurs en attrapent quelques-unes en souvenir. La halte au 2e refuge a la particularité d'une citerne avec un robinet qui permet d'avoir de l'eau pour boire ou se rafraîchir. Le sentier qui nous mène au fond de la caldeira est non loin du refuge. Nous l'empruntons avec précaution car la pente est forte et les cailloux de ponce volcanique nous offrent des glissades qui ne sont pas toujours appréciées de tous. Nous ne restons pas longtemps au fond… »
Cette ascension jusqu'au deuxième refuge est à la portée de tout bon marcheur, la suite, jusqu'au troisième refuge et Le Chinois (à 1395m) est beaucoup plus "sportive" et réservée aux randonneurs confirmés. L'ensemble du sentier balisé de de vert et de blanc (ronds et traits) fait à peu près 8 km 500 (6 bonnes heures) pour un dénivelé de près de 900 mètres.
Voir aussi
LA GALERIE PHOTO
du blog
Retour à la rubrique :
"Balades et randonnées à la Martinique"