• Le Tombolo et l'Îlet Sainte-Marie - Première partie

    Sainte-Marie

    Le Tombolo
    et l'Îlet Sainte-Marie 



     Première partie 


    (Cliquer sur les photos pour les agrandir)


    Panorama (par Edgar)

          Ce phénomène assez exceptionnel (on ne compte qu’une cinquantaine de tombolos à travers le monde) est ce cordon sableux qui relie l’îlet Sainte-Marie à la terre ferme. Les vagues venant du large se divisent au contact de l’Îlet Sainte-Marie, emportant avec elles des sédiments et s’acheminent vers la façade protégée de l’îlet, là elles s’affrontent tout en déposant le dépôt sédimentaire. Ce dernier est immergé pendant la saison des pluies puis, en saison sèche, il émerge et est bien visible, de janvier à avril environ. On peut alors rejoindre l’îlet à pied à certaines heures et selon les marées (soyez prudents et pensez au retour, des samaritains, des pêcheurs sont toujours là pour vous renseigner). 

     

    Une vue satellite (Google Earth)
    du 1er janvier 2004


    (Merci à Sunshine pour le partage)


    Des vues aériennes époustouflantes sur
    Mad'In Drone



     Il est particulièrement dangereux
    le reste de l’année en raison des courants et remous. 


    En janvier 2016,
    il est infranchissable (Photos : Karin)


    Une petite vidéo de Karin (fin décembre 2016)


    Vidéo de Karin (Janvier 2017)


         En témoignent sur l'îlet la stèle commémorative et dans le bourg, la place et le buste en souvenir de l’instituteur Félix Lorne qui s’y noya en tentant de sauver ses élèves lors d’une sortie scolaire…    Sur l’îlet ont été retrouvés des vestiges attestant de la présence des amérindiens. 


       Et, antan lontan, comme le montre cette photo,
    une usine de Sainte-Marie y avait installé un dépôt 
    auquel on accédait par un long ponton 
    équipé d’une voie ferrée.


    (Photo extraite du beau livre d'André Lucrèce :
    "Martinique d'Antan" - HC Editions, 2003) 

    Sur le front de mer, devant le tombolo, 
    "La Digue" comme l'appelaient les anciens,
    des panneaux explicatifs ont été installés :

            
     (Photos : Yvon)



         Quelques commentaires de Michaël (Mars 2016)


           
    Cette année (et ce n'était pas le cas les deux années précédentes) la bande de sable semble bien installée et, en principe, pour un mois ou deux encore. Pas de précautions particulières, on passe en 5/10 minutes quasiment à pieds secs... Enfin presque, les bons jours, il faut tout de même tenir compte de l'état de la mer voire de l'heure des marées (on doit trouver tout ça facilement sur internet, notamment sur le site de météo-France des Antilles-Guyane), on peut aussi se retrouver avec de l'eau jusqu'à mi-jambe ou plus ...
               La visite de l'îlet ne présente pas de difficultés majeures si on ne s'écarte pas des équipements (passerelles et escaliers). Il faut compter une petite heure pour les deux mamelons et en prenant tout son temps. Tout est fort bien documenté, l'ONF a installé de nombreux panneaux explicatifs et des tables d'orientation ... 
               A tout moment on peut surveiller l'état du Tombolo et le repasser si on est inquiet... Dans tous les cas les samaritains portent bien leur nom et sont accueillants - ils sont là pour vous dire si vous pouvez franchir ou non le Tombolo - et vigilants (il est arrivé qu'ils viennent chercher en bateau des gens bloqués sur l'îlet.)  

     

    La balade de Michaël
    du 8 mars 2016

    (Avec quelques photos de Karin)

    Barques des pêcheurs sur le sable au départ :


    (Photo de Karin)

    Un passage sans se mouiller les pieds (ou presque) : 


    Le samedi 2 avril 2016 (Photo de Karin)



    (Le 8 mars 2016 - Photo de Michaël)


         
    Le début de la promenade commence sur la partie gauche et basse de l'Îlet (très bel aménagement de l'ONF avec passerelles, escaliers et de nombreux panneaux explicatifs tout au long de la visite).

     

     








     On y découvre les restes d'anciens rails qui ont relié l'îlet
    et le bourg antan lontan :


            



          Et, au bout de la passerelle, le monument en mémoire de Félix Lorne, cet instituteur qui se sacrifia pour tenter de sauver ses élèves en danger sur le Tombolo  lors d'une sortie scolaire (en 1950). 

     

            

    Dans le bourg, une place porte son nom
    et un buste a été  érigé en sa mémoire :


    (Photo de Karin)


    Puis retour vers le centre de l'îlet avec vue sur le ponton,
    le petit port protégé de la houle et la falaise du côté droit :







     Le centre de l'Îlet abrite, coté terre, un petit port naturel
    avec un ponton garni de nombreux filets :





    Un panneau donne des renseignements
    sur ces embarcations caractéristiques
    que sont les gommiers et les yoles :





    Dans l'eau une carcasse ajourée rouille au soleil,
    nouveau témoin de l'activité d'autrefois sur l'Îlet...




     
    Un petit coup d'oeil derrière nous, vers le Tombolo,
    comme pour s'assurer qu'il est toujours praticable ...





    Et nous pénétrons au coeur de l'Îlet,
    entourés d'une bien maigre végétation ...




         A droite et à gauche des aménagements permettent d'aller vers les deux sommets, mais prenons notre temps pour admirer cette percée entre les rochers vers l'infini d'une mer particulièrement calme et d'un bleu resplendissant en cette belle journée.

     

            



          Après une nouvelle ferraille à moitié enfouie, une petite bande de sable permet d'aller se rafraîchir avant la première grimpette ...

     

             Après ce petit tour au coeur de l'ïlet, on entreprend la grimpette sur la gauche. Pas très rude ni très longue, par contre la végétation est rare et et il n'y a pas d'ombre ... Le soleil tape, bakoua de rigueur ! Les marches aménagées traduisent bien l'érosion qui, au fil du temps, doit attaquer l'îlet.

     



            On grimpe avec des vues sur la côte rocheuse et des paysages aux allures lunaires, étranges... Une plongée vers la côte au vent et sur les rochers battus par la houle. On imagine le spectacle lorsque la houle est forte.

     

            

    Une table d'orientation
    nous donne la direction des paysages les plus proches,
    mais aussi des lointains pays (Mexique, Brésil...)



             
    Un panneau - "La Forêt interdite" - parle effectivement de l'érosion et des moyens mis en oeuvre (aménagements divers et surtout, plantations) pour en limiter les effets.




             Le "sommet" est bien aménagé et de là-haut, on pourra admirer la grand plage de Sainte-Marie et là-bas, dans le lointain, la Pelée ! Et vers le Nord, la côte (la forêt La Philippe, la Pointe Ténos ...) et l'infini de l'horizon.

     



            


    Le petit port en bas paraît de plus en plus petit !




    Une autre vue sur la côte rocheuse vers le large :



    Un coup d'oeil sur le Tombolo
    et une superbe vue sur le bourg !




    Un zoom sur l'église …




    Avant de redescendre vers le centre de l'îlet
    et d'entreprendre la découverte de l'autre mamelon ...


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    "Balades et randonnées à la Martinique"


     

     

     

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